Imaginons que nous arrêtions de faire des suppositions. Que nous cessions d’imaginer ce que pensent les autres, de créer des histoires… Ne nous libérerions pas des souffrances liées aux histoires que l’on invente ?
Dans « Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle
- Suppositions générales
Nous passons beaucoup de temps à faire des suppositions, et à imaginer des histoires autour de ces suppositions, histoires qui –souvent- génèrent de la souffrance.
Imaginez que vous ayez rendez-vous avec quelqu’un qui vous plait beaucoup et avec qui vous aimeriez développer une relation d’amour. Vous l’attendez, cette personne est en retard. Quelles pensées traversent votre esprit ? « Il a changé d’avis, et ne veut plus d’une relation avec moi » ; « si elle n’est pas à l’heure, c’est que je n’ai aucune importance pour elle ».
Don Miguel Ruiz donne l’exemple du partenaire vis à vis de qui nous supposons « ne pas avoir besoin de dire » ce que nous voulons, puisque l’on suppose qu’il le sait !!!! Il est facile de lui reprocher ensuite de ne pas faire ce que l’on désire !
Dans ces deux exemples de situations, nous nous retrouvons responsables de notre propre souffrance, celle de croire que l’autre est en retard car il n’accorde pas d’importance à la relation, et celle de croire que notre partenaire ne nous comprend pas puisqu’il ne nous devine pas.
Nous vivrions mieux en évitant « de créer un drame pour rien du tout ».
- Se mentir à soi-même
Faire une supposition, sans vérifier sa véracité, implique de croire que celle-ci est la vérité. Don Miguel Ruiz : « du moment que l’on croit quelque chose, on part du principe qu’on a raison, au point qu’on est prêt à détruire une relation pour défendre sa position ».
Les suppositions qui génèrent le plus de souffrance sont peut-être celles que l’on crée sur nous-mêmes : « ce nouveau projet n’est pas pour moi, je ne suis pas apte à le mener à bien » ou encore « je n’ai pas assez d’expérience/de diplômes pour réussir dans cette voie », mais aussi : « ce sera trop facile pour moi ». Sur-estimer ou sous-estimer ses capacités sont également des suppositions. Celles-ci sont trop souvent sources de souffrance.
Un des plus grands mensonges inconscients vis à vis de nous-mêmes est de « supposer que tout le monde voit la vie comme nous la voyons ». Si nous avons tendance à critiquer les autres, nous nous méfions d’autrui, de peur d’être critiqué. Nous sommes donc les premiers à nous juger.
- Amour inconditionnel
Aimer l’autre implique de ne pas faire de suppositions ; si on est vrai avec soi-même, on est vrai avec ceux qu’on aime. On est capable d’aimer l’autre pleinement, pour ce qu’il est, sans avoir besoin de le critiquer, ni d’ « essayer de le changer ». Ne pas supposer que l’autre changera « en mieux » à notre contact permet de s’autoriser à être aimé pleinement, pour ce que l’on est, sans avoir besoin de changer quoi que ce soit pour être aimé.
Don Miguel Ruiz : « Essayez simplement d’imaginer le jour où vous arrêterez de prêter des intentions à votre partenaire, puis à toutes les autres personnes présentes dans votre vie ». Les relations deviendront plus claires et sincères.
- Poser des questions
Pour Don Miguel Ruiz, l’important pour éviter de supposer est de poser des questions. Poser des questions permet de clarifier nos pensées et d’éviter d’inventer des histoires dramatiques ou tristes. Poser des questions permet d’être « libre de tout poison relationnel».
Effectivement, arrêter de faire des suppositions est difficile. D.M. Ruiz précise que la première étape est de prendre conscience que l’on fait des suppositions ; ensuite, il s’agit de s’exercer à transformer une supposition en vérité.
« Elle n’est pas à l’heure à notre rendez-vous, je vais l’appeler pour savoir si tout va bien ». « J’ai besoin que mon partenaire m’accorde plus de temps. Je le lui dis.»
D.M.Ruiz : « Lorsque vous modifiez votre rêve, la magie arrive dans votre vie ». « C’est ce que l’on appelle la maîtrise de l’intention, la maîtrise de l’esprit, la maîtrise de l’amour, la maîtrise de la gratitude, et la maîtrise de la vie ».
Et si nous nous exercions à ne plus faire de suppositions ?
Présentation de l’éditeur : Découvrez ou redécouvrez Les quatre accords toltèques, et prenez comme des millions de lecteurs en France et à travers le monde, la voie de la liberté personnelle.
Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif – le « rêve de la planète », basé sur la peur – afin de retrouver la dimension d’amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques que Castenada fut le premier à faire découvrir au grand public. Don Miguel révèle ici 4 clés simples pour transformer sa vie et ses relations, tirées de la sagesse toltèque. Leur application au quotidien permet de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour.
Les quatre accords toltèques : 1 – Que ta parole soit impeccable ; 2 – Ne réagis à rien de façon personnelle ; 3 – Ne fais aucune supposition ; 4 – Fais toujours de ton mieux.
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